Malgré l’immensité et la beauté de ce lieu, la famille Bruni-Tedeschi vivait une existence marquée par la simplicité et l’amour de l’art. Carla passait ses journées dans ce cadre enchanteur, entourée d’œuvres d’art précieuses et d’une tranquillité que peu d’enfants connaissent.
Cependant, cette époque de bonheur familial a pris fin brutalement en 1975, lorsque les tensions politiques en Italie ont atteint leur paroxysme.
Le départ précipité à cause des Brigades rouges
Le château de Castagneto Po est devenu un symbole de peur et de fuite pour la famille Bruni-Tedeschi à la suite de l’escalade des violences des Brigades rouges.
Ce groupe terroriste d’extrême gauche, responsable de nombreuses attaques en Italie, menaçait directement la famille Bruni-Tedeschi. Face à cette menace grandissante, ils ont été contraints de fuir leur domaine pour échapper à d’éventuelles représailles.
« On en avait fini avec Castagneto Po, plus personne n’y allait », a confié plus tard Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla, dans une interview.
Le château, autrefois symbole de prospérité et de sécurité, est devenu une épreuve douloureuse que la famille a dû abandonner. Ce départ forcé marque un tournant dans la vie de Carla, qui voit son enfance se briser avec ce déménagement soudain à Paris.
Une nouvelle vie à Paris, mais l’art reste une constante
Après avoir quitté Castagneto Po, Carla Bruni et sa famille se sont installées à Paris. Là, Carla a construit une nouvelle vie, tout en restant fidèle à sa passion pour l’art.
L’influence de son enfance s’est manifestée dans sa vie adulte, notamment dans sa maison, où elle a continué à collectionner des œuvres d’art.