Leur histoire n’est pas seulement celle de la lutte contre la maladie, mais aussi celle d’un couple déterminé à maintenir leur lien et à s’entraider malgré les circonstances.
« Les colères, on les avale », confie Thomas, révélant la force et la persévérance nécessaires pour naviguer dans les hauts et les bas de la maladie.
Catherine Laborde, malgré les défis posés par sa condition, parle avec une lucidité et une sagesse qui inspirent.
Elle reconnaît la peur de l’inconnu et la finitude de la vie, mais c’est son engagement envers son mari et la vie qu’ils partagent qui lui donne la force de continuer. « La peur, c’est l’approche de la fin, c’est une peur banale.
Ce qui m’aide à tenir et à ne pas me résigner, c’est l’importance qu’on a d’être encore ensemble », affirme-t-elle, mettant en lumière l’importance de l’amour et du soutien mutuel.
Cette histoire intime et puissante de Catherine Laborde et Thomas Stern résonne bien au-delà de leur propre expérience.
Elle met en évidence la réalité souvent invisible des maladies neurodégénératives et le fardeau qu’elles imposent non seulement aux personnes atteintes, mais aussi à leurs proches.