« Malgré les efforts acharnés des secouristes et de ses collègues, Éric Comyn est décédé des suites d’un arrêt cardio-respiratoire, un dénouement tragique qui rappelle la vulnérabilité des gendarmes même dans le cadre de missions ordinaires. »
Une Communauté en Deuil
La perte d’Éric Comyn a profondément bouleversé la communauté de Mougins et au-delà. Ce gendarme, père de deux enfants âgés de 12 et 16 ans, était un homme respecté et apprécié tant par ses collègues que par les citoyens.
« Depuis plus de 30 ans, il avait consacré sa vie à la gendarmerie, et son professionnalisme était reconnu et apprécié au sein du peloton motorisé de Mandelieu-la-Napoule où il exerçait depuis 2007. »
Jérôme Juhel, un collègue proche d’Éric Comyn, a partagé des confidences émouvantes sur TF1. Il a révélé combien Éric était impatient de prendre sa retraite pour profiter de sa famille.
« Éric Comyn avait prévu de se retirer pour se consacrer pleinement à ses enfants et à sa famille, mais même après sa retraite, il avait l’intention de rester actif en tant que réserviste, démontrant ainsi son engagement inébranlable envers sa communauté. »
Ce témoignage illustre la profondeur de la perte ressentie par ses camarades et la communauté.
Hommages et Solidarité Après la Disparition
Depuis l’annonce de la mort d’Éric Comyn, un élan massif de solidarité a émergé. Le général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, a exprimé ses condoléances, soulignant l’énorme perte pour la gendarmerie.
« La mairie de Mandelieu-la-Napoule a mis les drapeaux en berne en hommage à la mémoire du gendarme, un geste symbolique de respect et de reconnaissance pour son sacrifice. »
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a également rendu hommage à Éric Comyn, déclarant : « Il est mort parce qu’il faisait son métier pour nous protéger et arrêter un chauffard. »