“Il y a trois ans, elle ne parlait à personne, elle était très introvertie. Ce film Un p’tit truc en plus a réellement changé sa vie”, raconte sa maman. Cette transformation est le résultat d’un travail acharné, mais également de l’amour indéfectible qu’une mère peut porter à sa fille.
Le cinéma : une révélation personnelle
Dans le film Un p’tit truc en plus, réalisé par Artus, Mayane-Sarah a joué un rôle majeur. Cette expérience l’a propulsée sous les feux des projecteurs et l’a amenée à vivre des moments inoubliables. “Elle a gardé sa chaise avec son nom, comme un souvenir sacré”, dit Sandrine, émotionnée. Ces souvenirs lui rappellent tous les pas qu’elle a effectués pour en arriver là.
Le cinéma a également permis à Mayane-Sarah d’ouvrir son cœur et d’accepter ses différences, ainsi que celles des autres. Ce film est tout autant un symbole d’espoir et de l’amour, qu’une œuvre qui souligne l’importance de l’acceptation des différences. Pendant le tournage, elle a noué des liens avec d’autres personnes en situation de handicap, renforçant son sentiment d’appartenance à une communauté.
Le message d’amour derrière l’adversité
Mayane a toujours été sensible à l’image que la société renvoie des personnes handicapées. Elle a pris sur elle de sensibiliser et de changer les mentalités, tant à travers ses messages sur les réseaux sociaux que par ses performances artistiques. “Elle souhaite être une voix pour les autres”, explique sa mère. Ce désir de visibilité et d’acceptation fait d’elle une modèle pour de nombreux jeunes et parents éprouvés par des parcours similaires.
La force de Mayane-Sarah ne réside pas uniquement dans sa détermination personnelle, mais dans le soutien inébranlable que lui offre sa mère. C’est ce que beaucoup de familles peuvent apprendre : l’importance de créer un environnement aimant et compréhensif, même face à l’adversité. “Mayane a transformé notre vision de la vie”, confie Sandrine. “Chaque jour avec elle est un cadeau.”
Un avenir rayonnant et rempli de rêves
Tandis que Mayane-Sarah continue de se produire à la télévision et sur scène, elle nourrit également d’autres rêves. Elle aspire à décrocher un premier rôle au cinéma, à devenir égérie d’une grande marque de cosmétiques, tout en souhaitant promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap. “Rien n’est jamais trop loin pour elle”, assure Sandrine. Avec cet esprit combatif et cette détermination, Mayane-Sarah est prête à conquérir de nouveaux sommets.
En conclusion, le parcours de Mayane-Sarah, soutenu par l’amour et la ténacité de sa mère, nous invite à réfléchir sur la force des liens familiaux. C’est un appel à la tolérance et à l’acceptation, à travers le prisme d’une histoire touchante où la danse et l’art se conjuguent comme symbole d’espoir.
