Le gouvernement gouvernera et je le ferai en bonne intelligence avec le président de la République naturellement », a-t-il déclaré.
Michel Barnier a aussi pris soin de souligner ses différences idéologiques avec le Rassemblement national. Il a précisé qu’il n’avait « rien en commun ou pas grand-chose de commun avec les thèses ou les idéologies » de ce parti, cherchant à clarifier sa position politique.
Cette déclaration visait à établir clairement son orientation politique et ses priorités pour le gouvernement.
Michel Barnier : Une Esquive Habile Sur Les Questions Économiques
Lors de l’interview, Anne-Claire Coudray a interrogé Michel Barnier sur la situation économique préoccupante de la France, avec un déficit public atteignant 5,6% du PIB.
Au lieu de répondre directement à cette question délicate, Michel Barnier a choisi d’esquiver en proposant une « plus grande justice fiscale ».
Il a évoqué sa volonté de « mieux maîtriser » et « mieux utiliser l’argent public », sans toutefois détailler des mesures concrètes.
En ce qui concerne la réforme des retraites, Michel Barnier a fait preuve de prudence. Il a déclaré : « On ne va pas tout remettre en cause. (…) Je vais ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles et je le ferai avec les partenaires sociaux. »