D’après son avocat, qui a été contacté par BFMTV, l’automobiliste se dit “effondré” et crie son innocence concernant l’intentionnalité des faits.
En raison d’un retard pour un rendez-vous médical pour sa fille adolescente, il aurait commis une dizaine d’infractions routières.
En effet, des rapports du Parisien, citant des sources du parquet, indiquent qu’il a grillé des feux rouges, emprunté des voies de bus, et frôlé plusieurs cyclistes sur le boulevard Malesherbes.
Ces infractions posent des questions sur la responsabilité des conducteurs envers les cyclistes.
Face aux policiers, le conducteur prétend avoir gentiment demandé à Paul Varry de se décaler de la piste cyclable. Selon lui, ce dernier aurait alors “tapé comme un malade” sur le capot de son SUV Mercedes GLE 400, l’accusant de lui avoir roulé sur le pied.
Le témoignage du conducteur dépeint la victime comme un “fou” débordant de “haine” et prêt à l’agresser. Le témoignage de l’automobiliste soulève des interrogations sur la perception du danger en milieu urbain.
Le conducteur soutient avoir effectué une manœuvre en reculant pour dégager le pied du cycliste. Cependant, ses affirmations sont en contradiction avec les déclarations des témoins oculaires.
Le parquet indique que plusieurs personnes l’auraient vu tourner ses roues en direction de Paul Varry avant d’accélérer pour l’écraser.
