Une autre mère se désole : « À Gisèle Halimi, la directrice nous a même conseillé de mettre à nos enfants des vêtements chauds pour la sieste. C’est indéniablement un problème sérieusement préoccupant. » Dans le groupe scolaire Louise Michel-Bel Air, les parents apportent des convecteurs d’appoint, illustrant un manque flagrant d’initiatives de la part des autorités.
Une municipalité à l’écoute, mais pas assez réactive
De leur côté, les responsables locaux affirment être conscients de la gravité de la situation. Ils montrent un certain engagement à réparer les systèmes de chauffage défectueux. Cependant, les délais annoncés sont souvent très longs. « Des travaux sont prévus pour février… », entendent les parents, mais que se passe-t-il jusqu’à cette date ?
Cela met en lumière une problématique plus vaste concernant l’inefficacité des politiques publiques sur le système éducatif. Les promesses et les déclarations semblent vides lorsqu’elles sont confrontées à la réalité des classes frigorifiées. Les enfants méritent mieux.
Ressources mises à disposition : un échec
Les parents ont mentionné que la mairie a fourni des chauffages d’appoint, mais ces derniers sont bien insuffisants. Dans un contexte où les températures descendent souvent en dessous des 10°C, ces solutions sont loin d’être compatibles avec un environnement d’apprentissage. Les risques de maladies se multiplient.
Récemment, des informations ont circulé sur la nécessité de lutter contre le sous-investissement dans les infrastructures éducatives à Saint-Denis. Cette neglect visible pendant des décennies ne doit pas être une fatalité.
Des témoignages de parents désespérés
Des parents comme Emilie, dont les enfants fréquentent la maternelle, expriment leur exaspération : « Je ne sais plus quoi faire, cela fait deux ans que cette situation perdure dans une partie de l’école. » Récemment, des photos constatant des températures inférieures à 6°C à l’intérieur des établissements ont circulé sur les réseaux sociaux et aggravent encore plus la situation.