« Depuis 50 ans, j’y passe tous mes étés », confie Pascal Obispo en évoquant sa villa de rêve au Cap Ferret. Cet endroit cher à son cœur lui rappelle des souvenirs d’enfance précieux et une connexion profonde avec la nature.
Pour Pascal Obispo, le Cap Ferret est un amour de longue date, un lieu qu’il fréquente depuis toujours. Il décrit son refuge comme étant « près du sémaphore, sur la pointe de la presqu’île du Cap Ferret, à l’abri des regards, dans la nature verdoyante ».
Les souvenirs d’étés mémorables de Pascal Obispo
Les racines de cette passion remontent à son enfance. « Depuis 1970, j’y passe tous mes étés. C’est ici que j’ai appris à nager et que j’ai fait mes premiers radio-crochets, au Club Mickey. Je chantais du Claude François. Mon oncle et ma tante possédaient une maison au Petit-Piquey. J’y retrouvais mes cousins », raconte Pascal Obispo.
Malgré l’afflux croissant de Parisiens en quête de nature, qui a transformé le Cap Ferret, Pascal Obispo reste un admirateur inconditionnel de ce petit village devenu l’un des plus célèbres de France. Il observe : « On a vu moins d’autochtones et plus de gens venant de Paris. On était fiers qu’ils découvrent notre endroit, même si les nouveaux arrivants ont tendance à raser les maisons. On va dire que ça fait vivre l’économie locale ».
Un amour partagé avec Julie Hantson
Pascal Obispo se livre également sur sa relation avec Julie Hantson, qu’il a épousée en 2015. « Elle est la personne la plus bienveillante que j’ai eu la chance de croiser. (…) Elle me fait un bien fou. Elle met en valeur mes qualités et m’aide à gommer mes défauts », confie-t-il. Cette déclaration rare offre un aperçu intime de la vie personnelle du chanteur, qu’il s’efforce de préserver.
Le nouvel album de Pascal Obispo
En septembre dernier, Pascal Obispo a sorti son 14ᵉ album, Le Beau qui Pleut, où il revisite ses années de jeunesse passées en Bretagne. « J’aime les camaïeux de bleu et de gris, j’aime le bleu qui pleut et le ciel qui plie », chante-t-il, traduisant ainsi en musique les couleurs bretonnes de son adolescence.
Sur RTL, il confie que l’adolescence est une période qui « nous marque au fer blanc ». Ses expériences en Bretagne, entre la pluie et les paysages romantiques, ont forgé son caractère et ses préférences artistiques. « Je crois que je préfère les ciels tourmentés. C’était une période extrêmement romantique où je me suis construit en tant qu’homme, avec les falaises, la bruine, les ciels gris et les tuiles anthracites ».
Plusieurs réflexions sur la vie
Dans J’étais pas fait pour le bonheur, Pascal Obispo révèle une facette plus sombre de son âme. Il aborde la difficulté de maintenir un optimisme dans une société souvent anxiogène et partage sa propre lutte contre la mélancolie.
Il parle également de la fuite du temps dans Le temps qu’il nous reste. Pascal Obispo réfléchit à l’importance de vivre pleinement chaque moment. « On ne sera jamais aussi jeune qu’aujourd’hui », admet-il, soulignant sa volonté de profiter de chaque instant.
La tournée anniversaire de Pascal Obispo
Le chanteur a aussi annoncé une tournée pour célébrer ses 30 ans de carrière. « J’essaie d’étirer le temps, de faire un maximum de choses possibles. Je sais que la voix change quand on vieillit », explique-t-il.
Il promet d’interpréter des chansons écrites pour lui-même, mais aussi celles qu’il a composées pour d’autres artistes. Pascal Obispo confesse d’ailleurs au sujet de ces chansons : « Je les aime beaucoup plus. Je suis un créateur plus qu’un interprète. Je me souviens d’ailleurs que je m’étais fait pourrir par ma maison de disque à l’époque quand j’avais donné Savoir aimer à Florent Pagny ».
Un créateur passionné
Pascal Obispo partage comment la création musicale façonne sa vie et sa vision du monde. Son dévouement pour la musique est une fenêtre sur son âme, révélant les nuances de son identité et de son parcours. Avec une carrière riche en succès, Pascal Obispo continue de marquer la scène musicale française. Chaque chanson et chaque album témoigne de son évolution et de sa quête artistique incessante.