Le 6 février 2025 a marqué un tournant poignant pour de nombreux Français. Une figure emblématique de la télévision, Catherine Laborde, s’est éteinte, laissant derrière elle une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qui l’ont connue et admirée.
Alors que les regards se tournent vers sa famille pour comprendre le poids de cette perte, Françoise Laborde, sa sœur, a partagé des réflexions sincères et émouvantes sur ce moment difficile. Ce récit Noël nous plonge dans les souvenirs, les émotions et la force du lien fraternel face à l’épreuve du deuil.
Un dernier adieu : une cérémonie mémorable
À l’extérieur de l’église Saint-Roch, le jour des obsèques de Catherine, une foule nombreuse s’était rassemblée pour lui rendre hommage. La popularité et l’affection que portait le public à Catherine étaient palpables. Sa sœur Françoise a vu dans cette présence un élan d’amour inestimable.
« On était très contents, très touchés par tout ce monde qui est venu, » a-t-elle confié avec une émotion visible. Cette cérémonie ne se limitait pas à un adieu, mais se transformait en un hommage collectif où chacun pouvait se souvenir des « moments formidables » qu’elle avait partagés au cours de sa carrière.
Une malédiction silencieuse : le combat contre la maladie
Catherine Laborde a longuement lutté contre une maladie neurodégénérative, et ce combat, bien que privé, a été partagé avec le public. Sa lutte l’a rapprochée de ses proches, mais également de ses milliers de fans admiratifs. Son même souhait de transformer ses obsèques en une cérémonie ouverte à tous témoigne de son désir de rassembler, même les derniers instants de sa vie.
« Elle ne souhaitait pas que des fleurs mais plutôt des donations pour la recherche sur la maladie, » a précisé sa sœur Françoise, soulignant ainsi la générosité de Catherine jusqu’à la fin. Cette maladie a notamment contribué à faire ressortir des anecdotes bouleversantes, lorsque Françoise évoquait les visites où la musique devenait une échappatoire pour Catherine, à tel point qu’elle a voulu que ces instants soient partagés avec le monde entier.
Les souvenirs d’un amour inconditionnel
« Je vous emporte avec moi. Vous m’oublierez ? Moi, non. Je vous aime, »
