La nouvelle Miss Nord-Pas-de-Calais, Sabah Aib, a été couronnée le 19 octobre 2024 et représente déjà un sujet de débats. Ses origines, algériennes par son père et marocaines par sa mère, suscitent des réactions variées.
À seulement 18 ans, elle est confrontée à une vague de racisme et d’attaques virulentes sur les réseaux sociaux. Sabah Aib a pris la parole pour dénoncer ces comportements inacceptables. Elle déclare : « La France est un pays multiculturel et avoir un nom qui vient d’ailleurs ne change en rien le fait que je sois française.«Â
Cet élan de haine en ligne fait réfléchir sur le poids des origines dans notre société moderne. Alors que la France prône l’égalité et la diversité, des comportements stéréotypés refont surface. La belle Villeneuvoise, avant même son élection à Miss France 2025, est déjà sous le feu des projecteurs.
Les attaques racistes s’inscrivent souvent dans un contexte plus large de tensions sociales. La présence d’une Miss d’origine maghrébine remet en question certaines perceptions traditionnelles de la beauté en France. Sabah Aib incarne une nouvelle génération de candidates qui osent montrer la diversité du pays.
Les origines de Sabah Aib sont, pour certains, un motif de rejet. Pourtant, elle insiste sur son identité française, en affirmant qu’elle et ses parents se considèrent avant tout comme Français. C’est un message fort qu’elle veut partager : « Mes origines font partie de mon histoire, mais elles ne définissent pas qui je suis.«Â
Il est essentiel d’aborder la question des identités multiples. La beauté peut-elle vraiment être limitée à un certain modèle ? Sabah Aib fait tomber les murs en faisant valoir que l’identité culturelle et la nationalité peuvent coexister harmonieusement.
La jeune femme attire également l’attention sur le fait que son élection est un signe de la diversité régionale et nationale. Dans le cadre de son parcours, elle reçoit le soutien de nombreux admirateurs, mais aussi de critiques acerbes. Ce double discours questionne le vivre-ensemble en France.